Les erreurs à éviter dans un CELI

Les erreurs à éviter dans un CELI
Le CELI est un outil puissant pour épargner à l’abri d’impôt. Pourtant, de nombreux investisseurs commettent des erreurs coûteuses. Découvrez les principales erreurs CELI à éviter afin de protéger vos droits de cotisation, choisir les bons placements et maximiser vos rendements à long terme (image générée par IA).

Selon le sondage annuel de BMO sur les placements (source), environ 62 % des Canadiens possèdent un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Il s’agit d’une baisse par rapport à l’année dernière (66 %) et au sommet atteint en 2018 (69 %).

Aussi, le sondage indique que le solde moyen s’établit à 41 510 $ en 2023. Ce qui représentait pourtant moins de la moitié du solde cumulatif de 88 000 $ en 2023 (désormais, 102 000 $ en 2025).

Finalement, 47 % des titulaires de CELI ne détiennent pas de placements dans leur compte. Ils laissent plutôt leur épargne dormir dans un compte d’épargne et manquent une occasion incroyable d’obtenir une croissance à l’abri de l’impôt. C’est une des erreurs les plus courantes à éviter dans un CELI!

Et pourtant, le succès du CELI repose sur cette prémisse : investir et ne pas payer d’impôt sur le rendement. Bref, dans cet article, on explore les erreurs à éviter avec un compte CELI.

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Dans cet article :

  • Un rappel du CELI
  • Les erreurs à éviter avec un compte CELI
  • CELI : 5 points à valider
  • Conclusion

Un rappel du CELI

Le compte d’épargne libre d’impôt (CELI) est un régime d’épargne enregistré qui permet de mettre de l’argent de côté à l’abri de l’impôt. De plus, le rendement obtenu dans le CELI (gains en capital, dividendes et intérêts) n’est pas imposable. La création du CELI remonte à 2009 et le plafond cumulatif est aujourd’hui de 102 000 $ (2025) – pour ceux et celle qui avaient 18 ans ou plus en 2009. Contrairement au REER, les cotisations au CELI ne sont pas déductibles d’impôt, mais les retraits ne sont pas imposés.

Pour plus d’informations sur le CELI, consultez ce guide :

Les erreurs à éviter avec un compte CELI

Comme mentionné précédemment, une des erreurs les plus communes dans un CELI est de laisser votre épargne dans un simple compte d’épargne… Ce que la moitié des détenteurs de CELI font. À l’inverse, d’autres erreurs pourraient entraîner des pénalités coûteuses, imposées par l’Agence du revenu du Canada (ARC). C’est dans ce contexte que l’on présente les 10 erreurs à éviter avec un compte CELI.

Erreur 1 : Utiliser le CELI comme un compte d’épargne

Contrairement à ce que l’on pense souvent, le CELI n’est pas simplement un compte d’épargne. L’erreur est assez commune, étant donné que son nom comprend les mots « compte d’épargne ».

Le CELI est plutôt un compte de placement permettant d’investir dans divers actifs financiers, comme des actions, des obligations, des fonds communs de placement, et des fonds négociés en bourse (FNB). Les rendements générés à l’intérieur d’un CELI ne sont pas imposables. Cependant, il est essentiel de respecter les limites de contribution pour éviter les pénalités fiscales.

Ceci étant dit, il y a une exception. Si votre CELI n’est pas encore maximisé, alors il s’agit d’une bonne idée d’utiliser son CELI comme compte d’épargne ou fonds d’urgence, car le rendement ne sera pas imposé. Mais, dès que votre CELI est maximisé, déplacez votre épargne ailleurs…

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Erreur 2 : Cotiser au CELI après un retrait

Vous pouvez effectuer des retraits de votre CELI en tout moment et pour n’importe quelle raison. Contrairement au REER, vos droits de cotisation après un retrait CELI seront entièrement restaurés. Mais, ils seront ajoutés à vos droits de cotisation à un CELI seulement au 1er janvier de l’année suivante.

Si vous n’avez pas encore maximisé votre CELI, et donc que vous avez des droits de cotisation inutilisés, alors vous pouvez cotiser au CELI après un retrait. Mais, si vous avez contribué à votre CELI le montant maximum autorisé, alors vous pourrez cotiser de nouveau au début de l’année suivante.

Erreur 3 : Dépasser les limites de cotisation

De nombreux Canadiens contribuent à leur CELI dans plusieurs institutions financières. Par exemple, vous pourriez détenir un CELI à votre banque et un autre CELI dans votre compte de courtage.

Cependant, il est votre responsabilité de s’assurer de ne pas dépasser les limites. Les contributions excédentaires peuvent entraîner des pénalités financières. L’Agence du revenu du Canada (ARC) suit les limites de CELI pour chaque individu, dans les comptes en ligne de l’ARC (« Mon dossier »).

Le plafond de contribution pour les personnes âgées de 18 ans et plus a été augmenté de 7 000 $ depuis le 1er janvier 2025. Les droits de cotisation accumulés varient d’un individu à l’autre en fonction de l’âge, des contributions et des retraits effectués au fil des années.

À titre d’information, le plafond cumulatif est désormais de 102 000 $, pour ceux et celles qui avaient 18 ans et plus au lancement du CELI en 2009.

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Erreur 4 : Utiliser le CELI uniquement pour les objectifs à court terme

Le CELI est souvent considéré comme un outil d’épargne à court terme. Par exemple, pour financer des achats, tels qu’une voiture ou des vacances. Mais, compte tenu de l’augmentation du plafond de cotisation et du rendement non imposable, il peut également servir d’outil d’épargne pour la retraite (en complément d’un REER).

Les cotisations et les gains dans votre REER sont entièrement imposés lors de vos retraits. Si la somme accumulée dans votre REER est élevée, c’est bien… Mais, vous serez contraints de retirer des fonds dans une tranche d’imposition plus élevée… Et, malheureusement, de voir une réduction de votre rente de la Sécurité de la vieillesse (SV). Pour les moins bien nantis, vous risquez de perdre votre admissibilité au Supplément de revenu garanti (SRG).

À LIRE : Pension de la Sécurité de la vieillesse (PSV) et Supplément de revenu garanti (SRG)

En répartissant stratégiquement les économies pour la retraite entre un REER et un CELI, vous pouvez limiter les retraits du REER à la tranche d’imposition la plus basse et compléter les fonds nécessaires avec des retraits non imposables du CELI.

Erreur 5 : Penser que les contributions CELI sont déductibles d’impôt

Beaucoup de Canadiens confondent le CELI avec le REER, qui permet de déduire vos cotisations de votre revenu imposable. Certes, les cotisations au CELI ne sont pas déductibles d’impôt. Mais, le rendement des placements dans votre CELI sera exempté d’impôt.

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Erreur 6 : Emprunter pour investir dans son CELI

On déconseille d’investir dans un CELI (ou autre régime d’épargne) lorsque vous avez des dettes (à l’exception d’une hypothèque). Si vous avez des dettes de consommation, comme une dette de carte de crédit, les intérêts sont astronomiques. Pourquoi investir quand vous payez des intérêts sur une carte de crédit ? Les intérêts payés sur une dette peuvent rapidement surpasser les gains réalisés sur un CELI…

À LIRE : Rembourser ses dettes : méthode avalanche ou méthode boule de neige?

Par exemple, une dette de 10 000 $ à un taux d’intérêt de 20 % coûte beaucoup plus cher qu’un rendement de 5 % sur la même somme investie dans un CELI. Ainsi, on vous recommande de rembourser vos dettes avant d’investir.

Quant à l’idée d’emprunter pour investir, elle peut sembler attrayante si l’on espère obtenir un rendement supérieur au coût de l’emprunt. Cependant, cette stratégie comporte des risques, car les rendements de vos investissements ne sont jamais garantis (contrairement au coût fixe d’un emprunt). Ainsi, il est essentiel de bien évaluer les gains potentiels avant de prendre une telle décision.

À LIRE : Emprunter pour cotiser au REER, est-ce une bonne stratégie?

Erreur 7 : Choisir un CELI au lieu d’un REER et vice-versa

Une erreur fréquente est de choisir un CELI au lieu d’un REER (et vice-versa) sans considérer sa situation financière.

Si vous gagnez moins de 50 000 $ par année, il est souvent préférable de cotiser à un CELI, car votre taux d’imposition est relativement faible. Dans ce cas, cotiser à votre REER pour réduire votre revenu imposable n’aura pas d’impact notable et votre remboursement d’impôts sera minime. Cependant, cotiser au REER peut faire une différence sur les mesures sociofiscales.

En revanche, pour ceux qui gagnent plus de 50 000 $, un REER peut offrir plus d’avantages fiscaux, notamment en ce qui concerne la planification de la retraite… Sans oublier le remboursement d’impôts élevé.

Comme mentionné précédemment, il y a des exceptions. Le taux d’imposition marginal n’est pas le seul facteur à considérer. Par exemple, les couples avec enfants gagnant moins de 50 000 $ peuvent obtenir plusieurs avantages fiscaux à cotiser au REER. En effet, cotiser au REER permet de réduire le revenu familial net, ce qui a pour conséquence d’augmenter les allocations familiales non imposables. Au lieu de regarder uniquement votre taux d’imposition marginal, regardez plutôt votre TEMI (taux effectif marginal d’imposition).

À LIRE :

Bref, il est possible de cotiser à la fois à un REER et à un CELI dans la même année. Mais, il est essentiel de bien répartir vos cotisations en fonction de vos objectifs financiers : réduction des impôts, épargne-retraite, épargne pour des dépenses à court terme, etc.

Erreur 8 : Penser que le CELI n’est pas imposable

Les mots « libre d’impôts » du CELI peuvent être trompeurs. En règle générale, les rendements réalisés dans votre CELI ne sont pas soumis à l’impôt. Mais, il y a des exceptions :

  • Les dividendes en provenance des États-Unis générés dans un CELI sont soumis à une retenue à la source de 15 %. Cette retenue est effectuée directement par le gouvernement américain et ne peut pas être récupérée par des crédits d’impôt étrangers dans le cadre d’un CELI (ce qui est possible pour le REER). Cela s’applique aux dividendes de sociétés américaines. Mais, aussi des fonds communs de placement et fonds négociés en bourse (FNB) canadiens (qui s’échangent sur le TSX) qui détiennent des actions américaines.
  • Vous avez le droit d’investir votre CELI en bourse, mais la négociation active et la spéculation sur séance (« Day Trading ») ne sont pas acceptées. Si vous faites des transactions d’achat et de vente fréquentes, l’ARC pourrait décider d’imposer vos gains comme un revenu d’entreprise. Malheureusement, il n’existe pas de balises clairement définies pour déterminer le nombre de transactions ou la fréquence des transactions. Soyez prudent!

Erreur 9 : Négliger son profil d’investisseur

Un CELI doit refléter votre profil d’investisseur. Trop souvent, des épargnants choisissent des placements inadaptés à leur situation.

Par exemple, un jeune investisseur qui retire son CELI dans deux ans ne devrait pas miser sur des actions très volatiles. À l’inverse, une personne qui garde son CELI pour 20 ans risque de perdre du rendement en restant dans un simple compte d’épargne à 1 %.

L’enjeu est important : mal évaluer son profil peut mener à des pertes financières, ou à des rendements insuffisants pour atteindre vos objectifs. Avant de choisir vos placements, prenez le temps de déterminer votre tolérance au risque, votre horizon de placement et vos besoins de liquidité. Votre CELI doit être aligné avec votre réalité, et non avec celle de votre voisin.

À LIRE :

Erreur 10 : Oublier l’impact des frais

Le CELI protège vos revenus de l’impôt, mais il ne vous protège pas des frais. Et ces frais grugent directement vos rendements.

Par exemple, un fonds commun avec 2 % de frais de gestion peut coûter des milliers de dollars en rendement perdu sur 20 ans. Même un écart de 1 % dans les frais peut représenter une différence énorme à long terme.

L’impact est encore plus grand si vous investissez dans des produits en devises étrangères. Les frais de conversion peuvent réduire vos gains, surtout si vous effectuez plusieurs transactions.

Avant de placer vos économies dans un CELI, comparez les produits financiers. Les fonds indiciels et les FNB à faible coût sont souvent de bonnes options. Choisissez aussi une plateforme qui limite les frais de transaction.

À LIRE :

CELI : 5 points à valider

  • Ai-je bien utilisé mon droit de cotisation ?
  • Mon CELI est-il investi selon mon horizon de placement ?
  • Mes placements correspondent-ils à mon profil de risque ?
  • Ai-je comparé les frais (gestion, change, gardiennage) ?
  • Est-ce que je comprends l’impact fiscal de mes choix CELI vs REER ?

Conclusion : erreurs à éviter dans un CELI

En connaissant les principales erreurs CELI à éviter, vous tirez pleinement parti de ce compte à l’abri de l’impôt. Bien utilisé, le CELI devient un puissant levier pour bâtir votre patrimoine et avancer plus rapidement vers l’indépendance financière.

  • Erreur 1 : Utiliser le CELI comme un compte d’épargne
  • Erreur 2 : Cotiser au CELI après un retrait
  • Erreur 3 : Dépasser les limites de cotisation
  • Erreur 4 : Utiliser le CELI pour les objectifs à court terme
  • Erreur 5 : Penser que les contributions CELI sont déductibles d’impôt
  • Erreur 6 : Emprunter pour investir dans son CELI
  • Erreur 7 : Choisir un CELI au lieu d’un REER et vice-versa
  • Erreur 8 : Penser que le CELI n’est pas imposable
  • Erreur 9 : Négliger son profil d’investisseur
  • Erreur 10 : Oublier l’impact des frais

Quelles erreurs avez-vous déjà faites avec votre CELI ? Partagez votre expérience dans les commentaires ci-dessous.

FAQ

Est-ce que les retraits d’un CELI sont imposables ?

Non. Les retraits d’un CELI sont libres d’impôt. Vous pouvez retirer vos placements ou vos revenus sans payer d’impôt, en tout temps.

Puis-je recontribuer au CELI après un retrait ?

Oui, mais seulement à partir du 1er janvier de l’année suivante. Recontribuer la même année entraîne une pénalité de 1 % par mois, à moins d’avoir des droits de cotisation inutilisés.

Quels types de placements peut-on détenir dans un CELI ?

Vous pouvez détenir de l’argent comptant, des CPG, des actions, des obligations et des FNB. Le CELI est un compte d’investissement flexible.

Quel est le plafond du CELI en 2025 ?

Le plafond annuel est de 7 000 $. Le plafond cumulatif depuis 2009 atteint 102 000 $ si vous étiez admissible depuis le début.

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42 commentaires

  1. Bonjour, merci pour votre article très intéressant.
    Je voulais savoir sur le transfert d’une compte CELI d’une institution bancaire à Wealthsimple, et ce au cours de l’année.
    Le transfert peut se faire entre les institutions? Ou je dois faire le retrait et le déposer par la suite?
    En sachant je continue à cotiser périodiquement sans atteinte la cotisation annuelle (mais proche) ni le plafond, y a t’il une pénalité si je fais le transfert?
    Merci de votre réponse

    1. Bonjour Kathy,

      Si vous retirez les sommes du CELI de votre institution bancaire, alors vous ne pourrez pas déposer ces sommes dans le CELI de Wealthsimple avant le 1er janvier de l’année prochaine. À moins d’avoir une quantité suffisante de droits inutilisés de cotisations – ce qui n’est pas votre cas. Pour le transfert d’un CELI d’une institution financière à une autre, c’est très simple… Surtout avec Wealthsimple ! Vous n’avez qu’à remplir un formulaire en quelques minutes à peine et le tour est joué. Cependant, notez que l’institution financière cédante va vous facturer des frais. Par exemple, Disnat facture des frais de 150 $ plus taxes par compte. Ces frais seront remboursés par la nouvelle institution financière si vous avez un transfert d’un montant supérieur à X $. Dans le cas de Wealthsimple, ce montant est 15 000 $.

      Bonne journée,
      R101

  2. Bonjour Vincent,

    Merci pour cet article très intéressant. Les dividendes de société américaine
    sont imposés à 15% par le gouvernement américain si détenus dans un compte CELI. Donc à eviter.

    Si je détiens tout de même des actions américaines dans mon CELI (qui ne versent pas de dividende), est-ce que le RENDEMENT sera imposé?

    Même question, si je détiens dans mon CELI des FNB qui contiennent des actions américaines ou de d’autres pays (qui ne versent pas de dividende), y aura t-il imposition sur le RENDEMENT?

    Merci pour ta future réponse.

    Céline C.

    1. Bonjour Celine,

      Non, le rendement de ces actions américaines ou internationales dans votre CELI (sous forme de gain en capital) ne sera pas imposé. Cette règle concerne uniquement les versements de dividendes.

      Bonne journée,
      R101

  3. Bonjour Kathy,
    J’ai déjà fait le transfert de REER et CELi vers Wealthsimple avec succès.

    Bonjour Mr Retraite101,
    Merci pour cet article.
    J’ai une question concernant « Les dividendes en provenance des États-Unis générés dans un CELI sont soumis à une retenue à la source de 15 % »
    J’ai un ETF SP500 HXS qui ne verse pas de dividendes mais effectue un « swap » pour réinvestir.
    Sais-tu s’il y a une retenue à la source dans ce cas ? J’imagine que oui, ça serait retenu à la source quelque soit le compte détenteur de cet ETF mais j’ai un doute.
    Merci de tes lumières.

    1. Bonjour Sylvain,

      Merci pour le témoignage. Oui, moi aussi… et c’est un énorme succès ! 🙂 https://retraite101.com/jai-change-de-plateforme-de-courtage-pour-wealthsimple/

      Concernant le FNB HXS, je ne suis pas 100 % certain. De mémoire, le FNB HXS ne détient pas « directement » les actions, mais il détient plutôt des contrats d’échange (« swap ») avec d’autres institutions financières pour les actions sous-jacentes. Par exemple, Apple fait partie de l’indice boursier américain S&P500. C’est l’institution financière avec qui GlobalX (HXS) fait affaire (ex. : BMO) qui détient l’action d’Apple… et qui reçoit le dividende d’Apple. GlobalX ne détient que le contrat d’échange avec cette institution financière (ex. : BMO). Alors, dans ce cas, je ne suis vraiment pas certain de la « mécanique » derrière ce contrat d’échange et l’entente.

      Une chose est certaine, l’imposition à la source des dividendes d’Apple est prélevée et l’institution financière (dans notre exemple, BMO) ne reçoit pas le plein dividende. Ensuite, est-ce que l’institution financière (dans notre exemple, BMO) « facture » directement ou indirectement cette imposition à GlobalX ? Je ne sais pas…

      Bonne journée,
      R101

  4. Bonjour, nouvelle sur votre info-lettre et très intéressant, merci! Pour le plafond cumulatif de CÉLI non atteint, comment puis-je faire pour l’atteindre? cette année j’ai atteint mon max. $7000 mais j’ai des sous à placer, quelle est la meilleur option? merci

    1. Bonjour Helene,

      Pour maximiser votre CELI, vous devez y cotiser le montant équivalent à vos droits de cotisation, incluant vos droits de cotisation inutilisés. Il n’y a pas de limite de cotisation annuelle; il n’y a que de nouveaux droits de cotisation annuelle. Ce n’est pas la même chose.
      En d’autres mots, de nouveaux droits de cotisation sont ajoutés le 1er janvier de chaque année (7 000 $ en 2024), mais vous pouvez cotiser à votre CELI plus de 7 000 $ en 2024 si vous avez des droits de cotisation inutilisés. Il n’y a pas de limite de rattrapage comme c’est le cas pour le CELIAPP.

      Voici un exemple concret.

      Vous aviez 18 ans ou plus en 2009 (année de la création du CELI). Au 31 décembre 2023, vous aviez cotisé 50 000 $ sur le plafond cumulatif de 88 000 $. Vos droits de cotisation inutilisés s’élevaient donc à 38 000 $ (88 000 – 50 000 = 38 000 $). Le 1er janvier 2024, des droits de cotisation de 7 000 $ ont été ajoutés pour l’ensemble des Canadiens. Ainsi, en 2024, vous pouvez cotiser à votre CELI un montant de 45 000 $ (38 000 + 7 000 = 45 000 $), soit 7 000 $ pour vos droits de cotisation de 2024 et 38 000 $ pour vos droits de cotisation inutilisés. Vous pourriez donc cotiser une somme de 45 000 $ dans votre CELI dès le 1er janvier 2024.

      Bonne journée,
      R101

  5. Un bon rappel Vincent!

    J’avais d’ailleurs oublié le withholding tax de 15% sur les dividendes américains. On ne les voit pas passer!

    Pour ce qui est de ceux qui prennent leur CELI comme un compte d’épargne, c’est un sacrilège.

    Pour un jeune retraité (sans enfant), le CELI est le meilleur outil disponible. Il ne faut pas le négliger!

  6. bonjour ,merci pou vos articles ou jai appris beaucoup de choses , mais la ce point ,je ne lai pas compris :(Ceci étant dit, il y a une exception. Si votre CELI n’est pas encore maximisé, alors il s’agit d’une bonne idée d’utiliser son CELI comme compte d’épargne ou fonds d’urgence, car le rendement ne sera pas imposé. Mais, dès que votre CELI est maximisé, déplacez votre épargne ailleurs…r): moi mon celi est maximisé et j’ai tout utilisé dans cash.to , est ce une erreur ? merci de m’éclairer.

    1. Bonjour Yamina,

      Le FNB CASH.TO est un FNB d’épargne à intérêt élevé. En d’autres mots, il s’agit d’épargne et non d’investissement. Dans le fonds, la question est, voulez-vous épargner ou investir ? Ce n’est pas avec l’épargne que l’on s’enrichit et que l’on se crée un patrimoine. Ceci étant dit, l’épargne est requise pour les projets à court terme, un fond d’urgence, etc. Mais, je doute que 100 % de votre CELI soit nécessaire pour ces objectifs à court terme…
      Puis, si vous voulez investir, quel est votre profil d’investisseur ? Car, même si votre profil d’investisseur est conservateur, vous pourriez avoir une allocation en actions de 20 %.

      Au plaisir,
      R101

      1. merci pour votre reponse , la grande partie de mon celi est dans cash.to car je me cherche a acheter une maison 2portes ou duplex ,donc pour avoir mon argent accessible facilement , mais l4autre partie c4est dans XGRO . merci pour l’eclairciessement .

        1. Maintenant, je comprends mieux et c’est effectivement un bon choix. Quand il s’agit d’une mise de fonds pour une propriété, dont l’achat est prévu prochainement (ou disons, dans moins de 5 ans), alors la protection du capital est primordiale ! Ce n’est pas le moment de chercher un coup de circuit en bourse, si vous voyez ce que je veux dire ! 🙂 Est-ce pour une première propriété ? Êtes-vous admissible au CELIAPP ? Lisez ceci : CELIAPP, REER ou CELI – Lequel choisir?

  7. Pour l’erreur No 6, il est aussi important de noter que les intérêts payables sur un emprunt CELI ne sont pas déductibles, car les revenus ne sont pas imposables.

    1. Bonjour Eric,

      Vous avez bien raison, merci de la mentionner. Les intérêts payés sur des prêts pour investir sont déductibles d’impôt uniquement pour le compte non enregistré.

      Bon week-end,
      R101

  8. Bonjour,

    Question champ gauche, par simple curiosité !

    «Contrairement au REER, vos droits de cotisation après un retrait CELI seront entièrement restaurés. Mais, ils seront ajoutés à vos droits de cotisation à un CELI seulement au 1er janvier de l’année suivante.»

    Ex.: Quelqu’un ayant accumulé 120 000 $ dans son CÉLI, incluant les intérêts, pourrait-il retirer 115 000 $ et le recotiser en entier au 1er janvier de l’année suivante ? Est-ce que ses possibilités de cotisation seraient de 115 000$ + l’augmentation annuelle ? En effectuant ce genre de manoeuvre, pourrait-on dépasser, d’une certaine manière, les seuils de cotisations établis ? Comment ceci est-il contrôlé par le gouvernement ?

    Merci

    1. Bonjour Martin,

      C’est une excellente question. Et, je confirme que vous avez bien compris. Les droits de cotisation CELI de cette personne seraient désormais de 115 000 $ + le plafond annuel de l’année suivante. Ce n’est pas contrôlé par le gouvernement, car c’est exactement de cette façon que les règles ont été créées. 🙂
      Cependant, n’oubliez pas que l’inverse est aussi vrai. Prenons l’exemple d’une personne qui investit tous ses droits de cotisation de 95 000 $ dans une action spéculative. Si cette action perd 50 % de sa valeur, que la personne doit décaisser son placement (maintenant d’une valeur de 47 500 $) pour payer une urgence, alors les droits de cotisation CELI de cette personne seraient désormais de 47 500 $ (au lieu de 95 000 $). Les droits perdus ne sont pas récupérables… Bref, c’est un « couteau à double tranchant ».

      Bon weekend,
      R101

  9. Bonjour,
    Bravo et merci pour vos articles très instructifs qui m’ont beaucoup aidés pour débuter dans ce milieu complètement inconnu.

    J’ai finalement décidé d’ouvrir un compte CELI chez Wealthsimple et d’investir dans le fond VEQT qui verse des dividendes que j’ai choisi de réinvestir automatiquement. Par Contre, je ne suis pas certaine de comprendre comment fonctionne l’imposition des dividendes. Vous indiquez que la retenue de 15% est effectuée directement par le gouvernement américain. Est-ce ce que ça signifie que le montant reçu des dividendes est net? Est-ce que je serai aussi imposée par nos gouvernements?, Si oui, à quel moment, chaque année ou lors d’un retrait? Comment savoir quelle portion des dividendes sont américaines? Ouf!
    Merci à l’avance!

    1. Bonjour Viviana,

      Le FNB d’allocation d’actifs VEQT de Vanguard verse un dividende annuel d’environ 1,5 %. Pour le prochain dividende, la date ex-dividende est le 27 décembre 2024 et le versement du dividende dans votre compte de courtage est le 8 janvier 2025. Ce dernier sera réinvesti automatiquement avec le DRIP que vous avez activé dans Wealthsimple.

      Sur certaines plateformes de courtage, le dividende versé dans votre compte de courtage est « net » d’impôt (c.-à-d. que le gouvernement aura déjà effectué sa retenue de 15 % à la source ). Sur d’autres plateformes de courtage, le dividende versé dans votre compte de courtage est « brut », mais une retenue (retrait) sera effectuée automatiquement le même jour pour venir prélever cet impôt de 15 %. Vous pourrez voir cette information dans votre historique des transactions (« Historique » sur Disnat ou « Activité » sur Wealthsimple).

      Dans tous les cas, vous n’avez rien à faire, rien à déclarer… Tout ce fait automatiquement.

      Bonne journée,
      R101

      1. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de m’éclairer!
        Je vous souhaite à vous ainsi qu’à vos proches un merveilleux temps des fêtes remplie d’amour, de santé et sans oublier santé financière hahaha!!

  10. Salut , Bravo pour vos articles , concernant la pénalité de 15%, est-ce que je peux cotiser dans un celi avec des sous fond de bitcoin exemple le FID2159 , sans avoir de penalité ?

    1. Bonjour Marc,

      Le fonds FID2159 (Fidelity) a une allocation en actions de +/- 80 % et verse des dividendes. Sur les actions américaines qui versent des dividendes, l’impôt à la source de 15 % sera prélevé automatiquement (vous n’avez rien à faire personnellement). Je ne dis pas que c’est nécessairement le cas ici ni que c’est souhaitable pour tous, mais des fois, il vaut mieux payer des frais (ou des impôts) dans certains investissements. C’est le rendement « net » qui compte! 🙂

      Bonne année 2025!
      Au plaisir,
      R101

    1. Bonjour Alex,

      Oui et non. Les gains en capital sur les FNB américains (USA) dans un CELI ne seront pas imposés, mais les dividendes versés par les FNB américains dans un CELI seront soumis à la retenue à la source de 15 % par l’IRS (fisc américain). Il s’agit de l’erreur #8 expliquée dans cet article.

      Bonne journée,
      R101

  11. Bonjour

    Autre que pour planifier un projet ou une retraite, est-ce que le CELI serait un bel outil pour s’en servir comme fond d’urgence ?
    A t-il un désavantage à avoir deux ou plus d’un compte CELI afin de bien séparer les objectifs?
    Merci à vous

    1. Bonjour David,

      À moins que le CELI ne soit pas encore maximisé, je ne vois pas davantage à utiliser le CELI comme fonds d’urgence. Je vois surtout un coût d’opportunité élevé… Considérant que le CELI est un « paradis fiscal légal » (https://retraite101.com/celi-paradis-fiscal/).

      En effet, il est possible d’avoir plusieurs comptes CELI, un pour chaque objectif. Cependant, il est crucial de bien suivre vos cotisations afin de ne pas dépasser le plafond de contribution.

      Au plaisir,
      R101

  12. Bonjour,

    Très intéressant, déjà plusieurs erreurs de trouvées (hello, le compte type épargne… bon on va dire qu’il me servait de compte de secours lol ca fait moins mal au yeux). Triste que lorsqu’on n’y connait rien on peut faire vraiment des erreurs bêtes, donc merci pour vos articles.

    Ma question:
    Je souhaite me lancer dans un investissement qui génèrerait des dividendes mais qui les réinvestis immédiatement pour qu’ils génèrent plus tard d’autres dividendes (et ainsi de suite). Je me demandais si cela entre dans le décompte de mes droits CELI (comprendre que si je gagne +2$ et qu’il s’auto-investit dans mon compte CELI, est ce que je doit calculer mon droit CELI avec -2$).
    En fait, je me questionne si je suis mieux de prendre un compte non enregistré (et donc payer de l’impôt sur le gain) ou continuer avec un CELI (et devoir calculer pour qu’il soit non maxé). Ou partir sur un REER (pour loin dans le futur).

    1. Bonjour Laura,

      C’est malheureusement une « erreur classique »… 🙂

      Je crois que vous parlez de la stratégie de croissance de dividendes (« Dividend Growth Investing » ou DGI en anglais). Avez-vous comparé avec la stratégie d’investissement indicielle (« Index investing » en anglais) ?

      Pour répondre à votre question, non, les rendements des placements (intérêts, dividendes et gains en capital) ne comptent pas dans les droits de cotisations du CELI. C’est d’ailleurs pour cela que mon CELI vaut aujourd’hui 200K$, malgré des droits de cotisations de 102K$…

      Au plaisir,
      R101

  13. Bonjour,
    Est-ce qu’il y a déjà eu un article qui parle d’investir CELI vs REER ? Je me demande quand est-ce qu’il serait plus intéressant d’investir seulement dans le REER pour ensuite prendre le retour d’impôt et l’investir dans le CELI ? Merci

    1. Bonjour William,

      Oui, et ils sont mentionnés dans les erreurs numéro 5 et 7 du présent article. Par exemple : REER ou CELI : Guide pour 2025. Toutefois, il s’agit d’un article général, car il y a autant de réponses que d’individus en ce qui concerne votre question. En d’autres mots, il n’y a pas de règle générale et il s’agit de cas par cas.

      D’ailleurs, faites attention aux règles générales (aussi appelé « règle du pouce »). Une de ces règles dont je vois souvent est que le CELI est plus avantageux pour les gens à faibles/moyens revenus, tandis que le REER est plus avantageux pour les gens à revenus élevés (car leur taux d’imposition marginal est plus élevé). C’est bien de regarder le taux marginal d’imposition, mais il faut aussi regarder le TEMI (Taux effectif marginal d’imposition), car le revenu net (après déductions) impacte aussi les différentes mesures sociofiscales canadiennes et québécoises. Par exemple, les allocations familiales pour enfant (non imposables), le crédit TPS et le crédit pour la solidarité, etc. D’ailleurs, j’en parlais ici : Cotiser au REER pour augmenter les allocations familiales.

      Bref, prenez le temps d’étudier votre propre situation personnelle et fiscale avant de prendre une décision.

      Au plaisir,
      R101

        1. Ça me fait plaisir. En fait, je viens de relire mon commentaire précédent, et ça me confirme que je devrais écrire un article sur le sujet (pour déconstruire les mythes et les règles générales quant à la question : REER ou CELI ?). Ma « To-Do List » est longue, mais un jour, j’écrirai sur le sujet…

  14. Bonjour,
    Je voulais savoir si une telle stratégie serait logique: j’ai plus de 15000$ qui dorment dans mon compte chèque. Ne serait-il pas plus judicieux de placer cet argent dans un FNB tout-en-un (avec une bonne proportion d’obligations, car ça reste mon compte de banque qui me sert à payer mes achats courants, quand même!). Et si c’est le cas, est-il mieux d’opter pour le mettre dans un compte non enregistré vs mon CELI? Il me reste encore un peu plus de 15000$ de cotisations inutilisées.
    Merci de votre aide et bonne journée!

    1. Bonjour Martin,

      Juste pour clarifier, est-ce que ce 15K$ « dort dans votre compte-chèques » ou est-ce qu’il sert à « payer vos achats courants »?

      S’il sert à payer vos achats courants, alors pourquoi ne pas le laisser dans votre compte-chèques? Si votre compte-chèques ne rapporte pas beaucoup d’intérêt, vous pourriez utiliser un compte-chèque d’une banque virtuelle. Par exemple, Wealthsimple (que j’utilise pour mes liquidités et mes placements) offre un taux d’intérêt jusqu’à 2,5% pour leur compte-chèques (plus d’informations ici : https://retraite101.com/offres/ ).

      À l’inverse, si ce 15K$ n’est pas utilisé pour payer vos achats courants, est-ce qu’il constitue votre fonds d’urgence ? Si oui, pesez les avantages et les inconvénients d’investir cette somme dans un FNB tout-en-un (même s’il contient une part importante d’obligations). Regardez aussi les FNB d’épargne à intérêt élevé. Par exemple : https://retraite101.com/fnb-hsav-fonds-urgence/
      Si ce n’est pas pour votre fonds d’urgence, alors effectivement, regardez du côté des investissements. Mais, assurez-vous de respecter votre profil d’investisseur.

      Concernant votre dernière question, si vous avez de l’espace disponible dans votre CELI, alors effectivement, il s’agit probablement du meilleur endroit pour y déposer cette somme (à moins d’être admissible au CELIAPP ?)

      Au plaisir,
      R101

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